Quelques semaines après son annonce, Clive Barker’s Hellraiser : Revival n’a pas encore livré de séquence publique, mais une session réservée à la presse s’est tenue à huis clos durant la GamesCom. D’après GamesSpot, le projet affiche une vision brutale et décomplexée qui refuse toute retenue. Tout indique une adaptation fidèle à l’esprit transgressif de la licence.
Un parti pris radical et mature
Aucun filtre au programme : hémoglobine à foison, nudité et BDSM seront pleinement assumés. Le ton est donné dès l’introduction, qui s’ouvre carrément sur une scène de sexe.
L’ensemble vise une atmosphère crasseuse et dérangeante, sans censure, pour coller à l’ADN de l’univers imaginé par Clive Barker. Le jeu est présenté comme un croisement entre Condemned et Resident Evil Village, un mélange de tension psychologique et d’horreur viscérale. Attendez-vous donc à une aventure 100 % solo d’une durée située entre 7 et 10h, pensée pour être dense et intense plutôt que diluée.
Histoire inédite et horreurs d’un autre monde
L’intrigue est nouvelle : on incarne Aidan (ancien détenu) contraint de se frayer un chemin dans « l’autre monde » pour retrouver Sunny, enlevée par Pinhead pour l’Église Ecarlate.
L’objectif, simple en apparence, promet de basculer vite dans un cauchemar labyrinthique où la chair et l’esprit sont mis à rude épreuve. Les ennemis, d’ailleurs, ne se contentent pas d’attaquer : ils semblent « prendre du plaisir à être tués », un détail malsain qui renforce l’horreur baroque de l’univers.
Combat viscéral et progression sans arbre de compétences
Le système d’affrontement veut rester lisible et percutant : esquiver au bon timing, asséner des coups puissants, tirer parti d’armes temporaires, et s’adapter au profil de chaque adversaire — quitte, parfois, à battre en retraite.
La progression repose sur l’amélioration des armes et l’augmentation de certaines statistiques, sans arbre de compétences. L’idée est de privilégier le ressenti brut, l’expérimentation et la survie, plutôt qu’une montée en puissance saturée de choix annexes.
Si tout cela se vérifie manette en main, Clive Barker’s Hellraiser : Revival pourrait signer une proposition d’horreur frontale et sans compromis. Il ne reste plus qu’à patienter avant de découvrir si cette promesse extrême tient toutes ses ambitions.
