Le chasseur le plus célèbre de la SF revient bientôt hanter les salles obscures avec Predator : Badlands. À la réalisation, Dan Trachtenberg, acclamé pour Prey, reprend du service après avoir co-signé plus tôt cette année le film d’animation Killer of Killers. Et à l’approche de cette sortie, une autre envie le démange : voir la licence s’inviter en force dans le jeu vidéo.
Un AAA d’action-aventure dans la ligne de mire
Invité par IGN lors de l’IGN Fall Fan Fest 2025, Dan Trachtenberg a rappelé qu’il est un joueur passionné et qu’il rêve de confier Predator à un éditeur capable d’en faire un véritable jeu d’action-aventure à la troisième personne.
Dans son viseur : un titre dans l’esprit de Uncharted ou Assassin’s Creed, idéalement en monde ouvert, où l’on alternerait exploration, infiltration et affrontements tendus. Pour lui, manier Predator manette en main a un potentiel de fun énorme, et il souhaite ardemment que cette vision devienne réalité.
De quoi imaginer des traques à la verticale, des gadgets extraterrestres à maîtriser et des chasses épiques dans des biomes variés, avec ce mélange d’adrénaline et de mise en scène que les fans adorent chez Uncharted et Assassin’s Creed.
Souvenirs de GamePro, rendez-vous manqué et options actuelles
Trachtenberg nourrit cette idée depuis longtemps. Enfant, il avait déjà imaginé un niveau pour un jeu Predator dans le cadre d’un concours organisé par GamePro.
Sa proposition, très inspirée de Contra, n’avait pas été retenue, mais l’anecdote illustre à quel point l’univers l’accompagne depuis toujours. Plus tard, il confie avoir « raté le coche » de Concrete Jungle, jeu signé Eurocom et paru en 2005 sur PS2 et Xbox.
Avec un metascore de 47 sur Metacritic, on peut se dire qu’il n’a pas manqué une pépite, mais le potentiel de la licence reste évident. En attendant une production ambitieuse, les joueurs peuvent toujours chasser ou se faire chasser dans Hunting Grounds, le multijoueur asymétrique d’IllFonic sorti en 2020, qui offre déjà une dose solide de frissons et de tactique en équipe.
Si un éditeur mord à l’hameçon, Predator pourrait bien débarquer en AAA et bousculer le terrain de Uncharted et Assassin’s Creed. La licence a les atouts pour briller: identité forte, arsenal culte et promesse de situations émergentes. Il ne manque plus qu’un studio prêt à déclencher la chasse.
