La saga Mafia revient à ses racines. Ce vendredi 8 août, les joueurs pourront découvrir Mafia: The Old Country, un nouvel épisode qui troque les rues américaines pour les collines poussiéreuses et les ruelles dangereuses de la Sicile des années 1900. Une plongée brutale dans l’histoire du crime organisé, dans ce qui s’annonce comme un épisode sans réelle surprise, mais fidèle à l’ADN de la licence.
Le sang appelle le sang
Dans The Old Country, on incarne Enzo Favara, un jeune Sicilien brisé par une enfance passée à trimer sans relâche. Prêt à tout pour changer de vie, Enzo se jette corps et âme dans les bras de la mafia locale, la famille Torrisi. Son objectif est simple : gravir les échelons, devenir un homme d’honneur… et survivre dans un monde où chaque faux pas peut être le dernier.
Un gameplay classique mais efficace
Ne vous attendez pas à une révolution côté gameplay : Mafia: The Old Country reste dans la lignée des précédents opus. Action à la troisième personne, gunfights nerveux, infiltration, exploration à cheval ou en véhicules d’époque, le tout dans une Sicile reconstituée avec soin. Les mécaniques sont connues, rodées, et c’est précisément ce qui devrait rassurer les fans : le plaisir de jeu est intact, même si la prise de risque semble limitée.
Un hommage à la série
L’ambiance, elle, promet d’être l’un des gros points forts du titre. Les équipes de développement ont misé sur une reconstitution historique ultra-soignée et une réalisation cinématographique. Les décors, les armes (poignards, lupara, etc.), les dialogues, tout respire la tension et la brutalité d’un monde régi par l’honneur, la vengeance… et la peur.
Les fans de la première heure y retrouveront l’essence de Mafia : une narration forte, un héros torturé, des choix difficiles, et une immersion totale dans l’univers mafieux.
Un épisode « safe » mais solide
Mafia: The Old Country ne bouleverse pas la formule. Il s’adresse avant tout à ceux qui ont aimé la trilogie originale et veulent en savoir plus sur les racines du crime organisé. Enzo Favara n’est peut-être pas aussi charismatique que Tommy ou Vito, mais son ascension promet quelques moments forts, à défaut de réelles surprises.
Ce nouveau chapitre se veut avant tout un retour aux sources : une époque où la mafia n’était pas encore glamour, mais crue, violente, et profondément tragique.
