La SF dystopique et ses néons hypnotiques continuent de régner sur nos fantasmes. Depuis Cyberpunk 2077, porté par CD Projekt RED, ce courant pourtant ancien a retrouvé une visibilité monumentale. Un nouveau prétendant attire désormais la lumière: Replaced… mais il faudra patienter jusqu’en 2026.
Un monde rétro-futuriste signé Sad Cat Studios
Développé par Sad Cat Studios et publié par Thunderful, Replaced mise sur une identité visuelle tranchée: un pixel-art d’une finesse folle qui se marie à des décors 3D cinématographiques pour déployer un univers cyberpunk alternatif.
Présenté avec une démo jouable à la Gamescom, le jeu repose sur une idée forte: une IA coincée dans un corps humain. Ce point de départ alimente une narration à la fois intime et grandiose, où la quête d’identité se frotte aux dérives technologiques. Les clins d’œil sont assumés: l’atmosphère évoque Blade Runner, tandis que certaines compositions et cadrages rappellent l’ADN d’Another World.
Report à 2026 et attentes au sommet
Initialement attendu pour 2025, la sortie de Replaced a été reportée à 2026. Le studio précise privilégier une passe de finition plutôt qu’une refonte en profondeur, histoire de livrer une expérience au niveau des ambitions affichées.
Les dernières bandes-annonces impressionnent, et les retours des sessions à la Gamescom soulignent un gameplay déjà très convaincant.
Les affrontements, nerveux et millimétrés, enchaînent parades, dash et éliminations éclairs avec une touche de gun-fu, quelque part entre l’élégance brutale de John Wick et la poésie sombre de Blade Runner. Cette énergie tranche avec des phases d’exploration mélancoliques, renforçant le contraste et la dramaturgie du monde dépeint.
Si Cyberpunk 2077 a remis le genre sous les projecteurs, Replaced entend tracer sa propre voie. Les joueuses et joueurs férus de cyberpunk trouveront là un projet à surveiller de près: sans marcher sur les plates-bandes du titre de CD Projekt RED, il semble prolonger ses questionnements, entre violence high-tech et quête d’humanité. 2026 paraît loin, mais si la promesse se confirme, l’attente en vaudra le détour.
